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Chokecherry

Pakkii’p – Prunus virginiana L.

 

Pegs used to hold down the tipi, a mallet used to crush chokecherries and a student drawing an artifact. (Glenbow Museum. (2005). Nitsitapiisinni Exhibit. Calgary, Alberta: Blackfoot Gallery Committee.)

Pegs used to hold down the tipi, a mallet used to crush chokecherries
and a student drawing an artifact.
(Glenbow Museum. (2005). Nitsitapiisinni Exhibit.
Calgary, Alberta: Blackfoot Gallery Committee.)

Listen to a story about chokecherries by Marvin Calf Robe Sr.:

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Marvin Calf Robe Sr.

Pakkii’p

Pakkioono iikakaomianitohtsisitapiiyo’p. Pakkii’p aowato’p, ihtaisamsskao’p,ihtaisstaoka’tsko’p,ki ihtowaanoyo’so’p.

Iitaohkooni’p pakkii’p atsowa’sskoistsi. Mataomaipisspssaiskssoyiiw to’kskammiksi ki niiksi iikaipisspssaisskssoyiiyaw. Mo

Chokecherry

Prunus virginiana L. Galileo Educational Network

Prunus virginiana L.
Galileo Educational Network

The chokecherry tree is a very generous tree. It gives us many things for eating, medicine and tools. You find the chokecherry at the edge of ravines, wooded areas and scrubby patches. It can be small like a bush of 2 metres or large like a tree up to 4 metres. The flowers have 5 white petals that bloom in May and June. The round, dark red, pitted berry comes later, in August and September. The leaves are egg-shaped and are dark green on top and lighter underneath. They grow 2.5-7.5 cm long. The bark is dark brown.

In the late summer, a fresh chokecherry tastes delicious. Of course, summer doesn’t last long and it is nice to have the berries to eat through the winter. One way to keep them for later is to dry them. Our elders would pick lots of berries; crush them with a rock and then put them in the hot sun to dry them. The berries could be made into little cakes and dried out like that. Sometimes the dried crushed berries would be mixed with fat to make pakksinikkimaan (crushed berry mush).

The chokecherry gives us medicine, too. A juice of berries helps to stop diarrhea and sooth a sore throat. If you suck on the fruit, it helps heal canker sores. Boiled twigs can be made into a strong tea tonic to relieve fever.

A tea of chokecherry bark and Saskatoon berries can be used for other healing ways. If you drink this tea strong, it can help clean the inside of your body. It is very good for your digestion and for cleaning your blood. If you are a nursing mother, you might drink weak tea to pass the vitamins onto your baby. Elder Pete Standing Alone told us they also help with Arthritis.

This is an original composition by student Noah Fox (Sinopaa).

This is an original composition by student Noah Fox (Sinopaa).

A Native Girls Game
While out picking chokecherries, Blackfoot Indian girls would often play a little game. All the girls would stand in a circle. Each one had to put a chokecherry in her mouth. The first one to giggle or make a sour face would be disqualified, with her cherries being forfeited into the middle. Another round started with each remaining girl sticking another chokecherry in her mouth. This was repeated until one girl won all the cherries.

From: Willard, Terry (1992) Edible and Medicinal Plants of the Rocky Mountains and Neighboring Territories. Calgary, Alberta. Wildrose College of Natural Healing. (p. 115)

Cerisier de Virginie

Prunus virginiana L. Galileo Educational Networ

Prunus virginiana L.
Galileo Educational Networ

Le cerisier de Virginie est un arbre d’une grande générosité. Il nous donne beaucoup de choses à manger, de médicaments et d’outils. Le cerisier de Virginie pousse au bout des ravins, des régions boisées et des broussailles. Il peut être petit comme un arbuste de 2 mètres ou grand comme un arbre mesurant jusqu’à 4 mètres. Il fleurit en mai et en juin. Ses fleurs ont cinq pétales blancs. Les cerises rondes d’un rouge foncé mûrissent en août et en septembre. Ses feuilles sont en forme d’oeuf. Elle sont d’un vert foncé sur le dessus et d’un vert plus clair en dessous. Elles mesurent de 2,5 à 7,5 centimètres de long. L’écorce de cet arbre est d’un brun foncé.

Vers la fin de l’été, les cerises fraîches sont délicieuses. Bien sûr, l’été ne dure pas longtemps, et c’est toujours bien d’avoir des cerises pendant l’hiver. Une façon de les conserver consiste à les faire sécher. Nos aînés cueillaient beaucoup de cerises, les écrasaient avec une roche et les plaçaient au soleil chaud pour les faire sécher. Les cerises pouvaient être séchées telles quelles ou sous la forme d’une petite galette. Parfois, les cerises séchées et écrasées étaient mélangées avec du gras pour en faire du pemmican ou du moki-maani. Pour nos aînés, le pemmican ressemble aux barres de fruits qui se vendent de nos jours. Il nous donne des vitamines, du fer et des protéines qui sont des sources d’énergie. Nous pouvions aussi faire un thé de cerises séchées froid ou chaud. De plus, nous pouvions en faire une soupe avec de l’eau et du gras ou du snag. Nos aînés servaient de la soupe de cerises à la plupart des cérémonies. Même les branches pelées du cerisier peuvent être mélangées à la viande pour lui donner un bon goût à la cuisson.

Le cerisier est aussi une source de médicaments. Par exemple, le jus de cerises aide à arrêter la diarrhée et à guérir les maux de gorge. Si nous suçons ce fruit, il nous aide à guérir les ulcères de la bouche. Aussi, les branches bouillies donnent un thé fort qui soulage la fièvre.

Le thé d’écorce de cerisier de Virginie et d’amélanches sert à guérir d’autres malaises. Si nous buvons ce thé fort, il nous aide à nettoyer l’intérieur de notre corps. Ce thé est très bon pour la digestion et pour nettoyer le sang. Les mères qui allaitent leurs bébés peuvent boire une version plus faible de ce thé afin de transmettre les vitamines aux enfants. L’aîné Pete Standing Alone nous a aussi dit que ce thé aidait à guérir l’arthrite.

Quand nos aînés se coupaient, ils mâchaient des racines de cerisier de Virginie séchées et les plaçaient sur leurs coupures pour qu’elles arrêtent de saigner.

Les branches du cerisier de Virginie sont très fortes et ne brûlent pas facilement. C’est pourquoi elles peuvent servir de pinces pour l’encens et les roches chaudes ou encore, de brochettes pour rôtir. Ses branches peuvent aussi servir à fabriquer :

– des appuis-dos;
– des tiges pour les tipis et des bâtons pour soutenir les rabats en haut des tipis;
– des flèches;
– des arcs (en autant que le bois soit cueilli quand la sève du cerisier coule);
– des bâtons de bourrage;
– des creuse-racines;
– des perçoirs à arcs;
– des applicateurs de peinture;
– des trépieds à calumet sacré; et
– des tuyaux de pipe.

Prunus virginiana L. Galileo Educational Network

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  • Blackfoot Gallery Committee. (2001). The Story Of The Blackfoot People. Toronto: Keyporter Books.
  • Glenbow Museum.(2005). Nitsitapiisinni Exhibit Calgary, Alberta: Blackfoot Gallery Committee.
  • Hellson, John C. (1974). Ethnobotany of the Blackfoot Indians. Ottawa: National Museums of Canada.
  • Kerik, Joan. (1979). Living With The Land: Use of Plants by the Native People Of Alberta. Edmonton, Alberta: Provincial Museum of Alberta.
  • Moerman, Daniel E. (1998). Native American Ethnobotany. Portland: Timber Press.
  • Mountain Horse, Alvine and Narcisse Blood (personal communications August 2008).
  • Mountain Horse, Mike. (1979). My People The Bloods. Calgary, Alberta: Glenbow Museum.
  • Standing Alone, P. (personal communication October 28, 2005)referred to Chokecherry.
  • Vance, F.R., Jowsley, J.R. & Mclean, J.S. (1984). Wildflowers Across The Prairies. Saskatoon, Saskatchewan: Western Producer Prairie Books.
  • Willard, Terry. (1992). Edible and Medicinal Plants of the Rocky Mountains and Neighboring Territories. Calgary, Alberta: Wildrose College of Natural Healing.
This project was created with the professional development leadership and resources of the Galileo Educational Network