Dès la naissance, le milieu, la biologie et l’expérience préparent le terrain pour l’apprentissage de la langue. L’un des indices de prédiction les plus forts de l’apprentissage précoce de la lecture réside dans l’utilisation de la langue parlée.
Dans cette vidéo, les élèves utilisent des caméras numériques pour photographier leur milieu et créer leur propre abécédaire. La vidéo a ensuite été placée dans la bibliothèque de l’école, où les élèves ont pu la visionner encore et encore.
Raconter
Qu’il s’agisse de faire le récit des activités de leur journée ou d’apprendre par coeur des histoires qu’on leur a racontées, les jeunes enfants peuvent être des conteurs accomplis. Les activités familières comptent parmi leurs sujets préférés. En écoutant des histoires et en les racontant à nouveau, ils acquièrent des compétences naissantes en littératie. En grandissant, ils participent habituellement davantage à des activités de narration et leurs histoires deviennent de plus en plus complexes. Essentiellement, la narration est un moyen puissant d’organiser les expériences de l’enfant.
Cette vidéo est un exemple.
Les études sur les bébés et le langage
Ils préfèrent les mots aux autres sons.
À l’âge d’environ quatre mois, les nourrissons sont habituellement capables de faire la différence entre les langues (Columbo et Bundy, 1983). À cet âge, la plupart des nourrissons apprennent à porter attention aux rythmes et aux intonations de la parole – de l’information qui ajoute du sens à une langue. Entre les âges de huit et dix mois, ils arrêtent généralement de percevoir la langue comme une simple collection de sons. Ils commencent à réagir davantage à la langue parlée par ceux et celles qui les entourent. Les nourrissons sont particulièrement attirés par les visages et regardent souvent les lèvres de ceux et celles qui parlent.
Ils tentent activement de comprendre le sens de la langue parlée autour d'eux en portant attention à leur environnement et au contexte.
De nombreux parents d’enfants d’environ un an croient que leurs petits comprennent une bonne partie de ce qu’ils leur disent. Toutefois, une part de cette compréhension vient du contexte. Par exemple, une étude (Lewis et Freedle, 1973) a porté sur la capacité de compréhension des bébés de 13 mois. Lorsqu’on a placé une pomme sur la tablette de la chaise haute d’une petite enfant et qu’on lui a demandé de la manger, elle l’a fait. Lorsqu’on l’a placée dans son parc et qu’on lui a remis une autre pomme en lui demandant de la lancer, elle l’a fait. Mais lorsqu’on l’a de nouveau assise dans sa chaise haute et qu’on lui a présenté une autre pomme en lui demandant de la lancer, cette fois elle a mordu dans la pomme. La même chose s’est produite lorsque l’enfant a été placée dans son parc avec une autre pomme. Elle a mordu dedans alors qu’on lui demandait de la lancer. Les autres enfants qui ont participé à l’étude se sont comportés de la même manière.
Cette étude montre également les nombreuses possibilités pour les jeunes enfants d’apprendre la langue, vu que ce processus se déroule dans leur milieu de tous les jours. Le milieu dans lequel l’enfant évolue revêt une importance vitale lorsqu’il apprend à parler. Bien entendu, lorsqu’on apprend une langue, il est important d’y être exposé, mais la possibilité de l’utiliser est tout aussi cruciale. L’apprentissage de la langue doit être actif et continu, au moyen de conversations, d’activités et d’encouragements, plutôt qu’un savoir pratiqué uniquement par l’observation.
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Comment créer un environnement d’apprentissage qui soutient le développement du langage et de la littératie.
Comment créer un environnement idéal pour l’apprentissage d’une autre langue? De plus, découvrez pourquoi il est important pour le succès d’un jeune enfant à l’école qu’il continue à maitriser sa langue maternelle.
De nombreux livres pour enfants abordent les notions mathématiques de façon amusante et intéressante. Toutefois, le simple fait de les lire ne permettra pas à votre enfant d’acquérir une compréhension approfondie des mathématiques. C’est quand les enfants sont capables de se représenter les histoires et encouragés à trouver des moyens de généraliser les concepts mathématiques présents dans les histoires que les livres peuvent permettre d’améliorer la compréhension des mathématiques.
